VHS: RELOADED

  Le cinéma Français des années 80, les gros cartons au box-office de Belmondo , les films de l'équipe du Splendid et cette inévitable envie de rivaliser avec les blockbusters Américains. Mélangez tout cela et vous obtenez Les Spécialistes . Patrice Leconte réalisateur de comédies mais surtout des deux Bronzés , va mettre en scène un film qui aurait pu être écrit pour Delon et Belmondo . Cascades, fusillades et bons mots tout est là. D'ailleurs il est amusant de voir que le réalisateur réunira beaucoup plus tard les deux stars dans un film très similaire. Le duo Giraudeau et Lanvin fonctionne parfaitement et heureusement d'ailleurs car le gamin que j'étais à l'époque était très indulgent avec les nombreuses incohérences et les grosses ficelles du scénario. Du bon spectacle à la Française, le genre de film idéal pour réunir la famille un dimanche après-midi autour du bon vieux magnétoscope qui n'avait pas le droit au repos le weekend. Mon avis sur le film: (

    Sho Kosugi fut un visage familier à grande époque de la VHS. Expert en arts martiaux il fut très souvent mis à contribution pour les films de Ninja et autres films d'action où un des personnages devait levé la jambe pour venir à bout de ses ennemis.  La Cannon Films fera de lui souvent la vedette des "Ninjateries" qui ont garnis les étagères de nos chères vidéoclubs. Le film qui nous intéresse aujourd'hui aurait d'ailleurs pu être une des productions Golam/Globus .   Car tout les ingrédients sont là, du ninja bien évidemment mais aussi de la vengeance/justice à la Charles Bronson et de l'action débridée comme le cinéma bis savait le faire à cette époque.  Il y a deux éditions du film en VHS, mais là deuxième chez Delta Vidéo était beaucoup plus répondu avec un visuel beaucoup plus vendeur il faut bien l'admettre. Mon avis sur le film: (Festival Vidéo et Delta Vidéo).   Évidemment, avec le temps, le film est aujourd'hui considéré comme un nanar

  Pour tout gamin qui a grandit dans les années 80 et une grande partie des années 90, certaines VHS ont accompagnées notre enfance. Ce sont ces films que nous avons relouer tant et tant de fois, ces films que nous connaissons sur le bout des doigts, où nous récitions les dialogues par cœur... Ces films que nous revoyons encore aujourd'hui avec autant de plaisir.

 Impossible de ne pas évoquer Chuck Norris si on se replonge dans nos souvenirs à l'époque du vidéoclub. La star traversera les années 80 et 90 avec des films qui ont connus les honneurs du grand écran mais aussi avec des "Direct'videos" qui faisaient notre joie certains weekends pluvieux!  Véritable Karatéka, Chuck Norris sera propulsé au cinéma par sa prestation mémorable dans La Fureur du Dragon . Son combat avec l'immense Bruce Lee est encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus beaux combats sur grand écran. Suite à celà la carrière du champion décolle doucement dans de petites séries B. A partir de Oeil pour Oeil , où il affronte David Carradine , la star impose les codes de son personnage iconique: la célèbre barbe, le côté loup solitaire et cette foie inébranlable en la justice... SA justice! Les films s'enchaînent le plus souvent sous l'égide de la Cannon Films qui en fait sa star ultime.  Mais le filon s'essouffle, surtout au

  A Hollywood il y a une règle immuable: "Quand un film cartonne au box-office, il faut surfer sur son succès et en faire une déclinaison!".  À l'époque où le marché de la VHS était à son apogée, le client du vidéoclub avait très souvent la possibilité de se rabattre sur le "petit frère" du grand film qu'il voulait voir mais qui n'était pas toujours disponible. " Vous vouliez Rambo 2 mais désolé ce sera Portés Disparus , pas de  Mad Max sur les étagères mais nous avons Les Nouveaux Barbares ,... ". Dans cette catégorie des "ersatz" il y a 3 titres qui se rappellent à ma mémoire. La Prise de Beverly Hills , reutilise le canevas bien connu de Die Hard (un antihéros qui se trouve au mauvais endroit et au mauvais moment et qui va être celui qui va foutre en l'air le plan bien huilé des "méchants") . Passager 57 , Cliffanger et autres Mort Subite feront de même. Pas de huiclos ici, c'est toute une ville qui devient l

    Les années 80 et 90, où le vidéoclub était un lieu incontournable, les films de "série B" jusqu'au nanard avaient leurs places aux côtés des grosses productions et des chefs-d'œuvre. Dans le domaine du cinéma d'action c'était même une tradition. Un film décérébré avec un festival d'explosions et de fusillades pour faire oublier un scénario rachitique .  Stone Cold en est le parfait représentant, un héros aussi expressif qu'un tabouret. Une histoire qui tient sur un post-it et un "bouquet final" qui part dans une telle surenchère que la VHS était très rapidement relouée pour être certain que nous avions bien vu  certaines scènes à l'écran!   Premier film d'une ex-star du football américain promis à une carrière digne de celle de Stallone, Schwarzenegger ou même d'un  Jean Claude Van Damme.  Malheureusement ça ne marche pas toujours, le pauvre Brian Bosworth n'ira jamais plus "haut" que dans cette production. Il