LE FLIC DE HONG KONG: le dossier complet
Déjà abordé sur notre blog, Le Flic de Hong Kong à une place toute particulière dans ma nostalgie de l'époque de la VHS et des vidéoclubs. Dans un premier temps parce que c'est une K7 vidéo que j'ai loué tant de fois, un film enregistré sur La Cinq et visionné un nombre de fois incalculable (je me souviens d'ailleurs d'une jaquette, du fameux magazine Télé k7, affreuse alors que le visuel de Delta Vidéo était si beau). Ensuite parce que cette attirance pour ce film me perturbera toujours car il faut bien le dire il est loin d'être le meilleur de Jackie Chan, parce qu'en plus je suis vraiment pas un fanatique de la star et de sa filmographie et enfin parce que je me demande encore aujourd'hui comment un film avec un tel massacrage par la traduction française à l'époque a pu me faire rire et donner l'envie de le revoir à ce point.
Le Flic de Hong Kong n'est pas à proprement dit un film de Jackie Chan, dans le sens où il n'est pas en permanence à l'écran comme peut l'être habituellement le héros (un peu comme les derniers Bruce Willis, Sylvester Stallone ou Steven Seagal avec le principe suivant: présent au début, apparition au millieu et de retour pour le final).
Inspecteur de police, Muscle (si, si c'est le nom du personnage de Jackie Chan) voit son coéquipier enlevé par les malfrats qu'ils pourchassaient. Plutôt que de mettre toutes les forces de police sur le coup, Muscle décide de faire appel à sa bande de potes pour lui venir en aide. Déjà c'est pas très logique mais là où ça devient vraiment barré c'est dans le fait que cette bande est constitué de véritables débiles, des incompétents notoires qui ne savent faire que conneries sur conneries, on va dire que ça fait léger comme commando de sauvetage.
En plus de cette galerie de personnages pathétique qui enchaînent gags sur gags dans un humour jamais très fin, le doublage Français ne va rien arrangé ! A trop vouloir "francisé" les blagues à l'écran ça en devient même gênant et certains gags ou dialogues deviennent même quasiment incompréhensibles.
En réalité le film et le deuxième volet des Lucky Star (une distribution d'ensemble où différent comiques/humoristes se retrouvent à l'écran), le premier film fut Le Gagnant (chez Delta Vidéo également) et il y aura une troisième aventures avec Le Flic de Hong Kong 2 (toujours chez Delta Vidéo).
Outre les gags et les scènettes qui font la part belle au groupe on trouve tout de même pas mal de cascades (il faut voir au début du film Jackie Chan qui se ballade sur une grande roue dans un parc d'attraction) et des combats superbement chorégraphiés (mention spéciale à Sammo Hung qui prouve une fois de plus son agilité et sa souplesse malgré son imposant gabarit).
Au détour des scènes on retrouve deux visages connus des films de kung-fu, Bolo Yueng et James Tien. Celui que pourchassent Jackie Chan et Yuen Biao n'est autre que l'immense et regretté Ching-Ying Lam (la série des Mr Vampires et les Exorciste Chinois) que l'on a vu aussi aux côtés de Bruce Lee à l'écran.
Un film donc assez étrange qui ne semble exister que pour permettre à la troupe comique, emmenée par Samo Hung, de faire des gags dignent du CollaroShow ou d'un Benny Hill en petite forme.
Les trois films "Lucky Star" à l'époque de la VHS, chez Delta Vidéo.
Découvert sur feu la 5, ce film m'a aussi profondément marqué. Il faut dire qu'à cette époque je n'avais vu que des Bruce Lee dans le genre arts martiaux made in Hong-Kong. Mais en découvrant "le flic de HK" c'était vraiment une grosse claque ! Les combats et chorégraphies sont vraiment exceptionnelles, de plus le jeune ado que j'étais pouvait y retrouver un mélange de tout ce que j'aimais à cette période "club dorothée", le Japon, un clin d'oeil au manga Dr Slump, une bande joyeux lurons proches du collège Fou fou fou, et en prime un final dans une maison hantée comme on aimerait en trouver chez nous. Rajouton à cela un zeste de sensualité avec les actrices, et on a un film qui ne vole certes pas haut, mais qui a tous les ingrédients pour m’avoir marqué à jamais, et qui a lancé ma passion pour ce cinéma (j'ai ensuite voulu voir tous les Sammo, Jackie Chan, et autre films du même genre).
RépondreSupprimerC'est également avec ce Flic de HK que j'ai découvert les films de Jackie Chan style polar/comédie urbain car jusque là dans mon vidéoclub c'était plus La Hyène Intrépide ou Le Maître Chinois.
SupprimerMerci pour ce commentaire, ravis que mon blog évoque des souvenirs également chez les autres, preuve que la nostalgie de cette époque est encore bien là !