Le X et la VHS
Tout les ados qui ont déambuler dans un vidéoclub ont vécus ce moment où le regard est attiré comme un aimant puissant vers ce rayon interdit. Souvent dans une pièces séparés ou au minimum délimiter par le mobilier et garnis à son entrée par les fameuses affiches X, "films pour adultes" ou encore "interdit aux mineurs". Dans le vidéoclub de mon enfance ce rayon était situé au sous-sol et après un nombre incommensurable de tentatives avortées quel victoire en ce jour où j'ai profité, crapuleusement, de la pause cigarette à l'extérieur de l'employé pour profaner ce temple qui m'était interdit.
Je me souviens des jaquettes étrangement softs, celles qui étaient truffées de carrés de couleurs à des endroits stratégiques sur les photos et enfin les jaquettes qui annonçaient ostensiblement la couleur pour le grand bonheur du novice que j'étais.
Et par la suite il y eu la fameuse VHS louée par les parents et qui passera le week-end à l'abri au dessus du buffet de salle, la cachette inaccessible par excellence et qui comme toutes les cachettes... Je me souviens très bien du film Maîtresse pour Couple qui fut donc, pour l'éternité, le film qui me fera découvrir ce fameux cinéma pour adultes.
Je me souviens également des VHS louées entres potes dès que nos âges le permettaient, c'était l'époque de l'avènement de Tabatha Cash, Julia Channel et autre John B.Root. Les parodies des gros succès cinématographiques avaient nos faveurs, Les Visiteuses fut déclaré culte par notre jury.
Très sympathique comme chronique de ce temps passé !
RépondreSupprimerOn adorait regarder, jeune ado, ces jacquettes qui avaient un pouvoir suggestif érotique pour le moins puissant !
Belle époque !
Merci,
Tinterora
Merci !
SupprimerÇa avait au moins le goût de l'interdit, le côté aventure... Aujourd'hui n'importe quel gamin a accès à tout sur le net. Limite, à cette époque, il fallait le mériter !