VHS: RELOADED

   Si il y a bien une franchise qui a fait rire des familles entières le week-end devant la VHS louée au vidéoclub c'est bien celle des Police Academy . Il n'était pas rare, avec la fameuse formule du "3 K7 louées, la 4 ème gratuite" de ce dire qu'il fallait un film comique qui rassemble tout le monde... C'était là que le célèbre Carey Mahoney et ses compagnons entraient en piste! Humour potache pleinement assumé, un casting bien fourni mais où chaque personnage avait son importance et surtout l'assurance que l'on passe un bon moment sans prise de tête. Bon après cette "formule" va perdre de son efficacité au fil des suites pour finir avec des épisodes navrants pour ne pas dire autre chose... Il faut dire que le filon à était plus qu'épuisé avec sept volets, rare sont les franchises qui atteignent cette longévité. Admettons aussi que dans le domaine du comique, plus que dans les autres genres, le "réchauffer" arrive très vite

  Une fois de plus la firme Cannon Films est de la partie en ce qui concerne ce film de mon enfance, et quel film le cultissime The Barbarians . Comme à son habitude la Cannon copie la recette d'un succès au box-office, en l'occurrence Conan Le Barbare (même si nous avons plus là une piètre déclinaison de Kalidor ... c'est dire), elle  r etire pas mal d'ingrédients pour faire des économies et accouche d'un plat qui n'aura pas la saveur de l'original. Le manque de budget évident, l'ensemble du casting qui semble se foutre royalement de ce qui se passe et un humour tellement au ras des pâquerettes que le film pourrait être le petit frère de Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine ... Sont les atouts indéniables du film et font qu'aujourd'hui on parle encore de lui comme un nanar de premier plan! Les jumeaux "acteurs" y sont pour beaucoup, jamais ils ne semblent concernés par le film, on a l'impression de voir deux gamins fa

   Si l a filmographie de Chuck Norris est souvent identifiée comme une accumulation de films bourrins et même de nanars, il y a un film néanmoins qui fait quasiment l'unanimité même chez les "non-fans" de la star: Sale Temps pour un Flic .  Il faut dire qu'à la base le film était destiné à Clint Eastwood , ce qui explique sûrement que le film bénéficié déjà d'un meilleur traitement au niveau de la pré-production que n'importe quel film avec Chuck Norris en tête d'affiche.  Il est amusant de souligner que ce film, réalisé par Andrew Davis , est quasiment identique à un de ses films suivant... Nico avec Steven Seagal . Histoire, ambiance, casting,... C'est même assez troublant.  Mon avis sur le film: ( Gaumont/Columbia/RCA Vidéo) Je me souviens que j'étais le seul à la maison à prendre du plaisir devant les films du grand Chuck Norris , mais avec ce film j'ai souvenir d'un visionnage en famille. J'adhère donc complètement à la critiqu

  Un petit florilège des jaquettes avec un design qui était censé, à la base, vendre au mieux le film concerné. Certe beaucoup sont des années 80 et même 70, il est vrai que les modes est les codes visuels évoluent avec le temps mais malgré celà je me demande encore comment certaines jaquettes ont eu le feu vert du distributeur... Des couleurs douces, une police de caractère inspirée et des illustrations dignes d'un enfant de 3 ans, tout est là ! Pour l'une un collage de tête fait avec un tube de colle UHU et pour l'autre une  illustration épurée à l'extrême pour une accroche tendancieuse et un titre qui respire la créativité. Il n'y a pas de justice, la première semble ne pas être finie et l'autre est chargée en dépit du bon sens. Les jaquettes RCV de cette époque étaient de véritables "œuvres d'art",il fallait vraiment avoir envie de voir le film quand même !

 Bien avant les films de Marvel  et DC Comics et avant le  Batman  de  Tim   Burton  l'univers du super-héros se résume à  Christopher   Reeves  dans le costume de Superman.  Les quatre films en VHS ont accompagnées les enfants dans les années 80.  Si les deux magnifiques premiers films ne font qu'un (au sens propre qu'au figuré d'ailleurs quand on connaît l'histoire folle de la production de ses deux films ), le troisième volet a était déroutant pour l'enfant que j'étais. Pourtant accès sur l'humour il me faisait presque peur et plus d'une fois j'ai loué la K7 pour essayer de voir si mon ressenti évolué ou non. En ce qui concerne le dernier chapitre il faut bien avouer qu'à 12 ans on a pas forcément un œil si critique pour dire "je suis face à un nanar!", non tout juste j'avais le sentiment que c'était moins impressionnant, moins bien tout au plus.  Les quatre films seront distribués par Warne Home Vidéo  et ils seront réé

    Aux côtés des éditeurs iconiques comme Warner Home Vidéo, Fox Vidéo, Paramount Pictures ou même Delta Vidéo vous aviez aussi les "petits éditeurs". Ces derniers possédaient généralement deux ou trois films notables mais le reste du catalogue n'était composé que de titres inconnus. Les jaquettes étaient souvent étranges, les photos et descriptifs à l'arrière étaient souvent farfelus et très souvent le film avait droit à un retitrage à la ramasse... Jet Vidéo était un distributeur spécialisé dans le "petit prix" à la vente (souvent dans les supermarchés) il n'est donc pas illogique d'avoir ici un catalogue dépourvu de grosses productions. FIP , même si on trouve des films d'action où d'horreur dans son catalogue, était spécialisé dans les films d'arts martiaux, du début des années 80 avec les films de kung-fu aux années 90 avec le phénomène du kickboxing.

    Si le phénomène Rambo a évidemment fait beaucoup pour les films de guerre au Vietnam, il ne faudrait pas réduire ce genre à celà. Il y a eu de très grands films, voir même des classiques, mais aussi avouons-le un nombre impressionnant de petits films de série B et même Z qui inonderont les étagères de nos vidéoclubs. Dans cette catégorie, comme pour les films de Ninja, des distributeurs n'hésiteront pas à vendre plusieurs le même film avec une nouvelle jaquette et/ou un nouveau titre et/ou carrément un autre casting et/ou un résumé complètement fantasque au dos de la jaquette... Bref, tout une époque ! Quelques exemples du "haut du panier" concentrant cette catégorie. Il était évident que ces grosses productions avec leurs succès au box-office allaient faire des envieux et donc faire des émules... Pour finir une fabuleuse chronique qui illustre parfaitement ce genre qui nous replonge dans cette fabuleuse époque de la VHS.