AMERICAN WARRIOR 2: le chasseur
Maintenant que la Cannon Films et que la saga American Ninja n'ont plus de secrets pour nous, je vais faire l'impasse sur la genèse de ce American Warrior 2 et sur sa "véritable identité" pour m'attarder sur le film en lui-même, et il y a matière!
Matt Hunter, ancien espion, vient en aide à son ami Larry Richards qui, briguant la mairie de la Nouvelle-Orléans, se retrouve la cible d'une organisation d'extrême droite qui organise des chasses à l'homme dans le bayou.
Un scénario basique pour un film d'action simpliste, heureusement production Cannon Films oblige on évite l'ennui devant l'accumulation d'invraisemblances et surtout d'un surdosage de violence. La famille du personnage interprété par Steve James est assassinée sommairement (je ne me rappelle pas avoir vu dans un film d'action un enfant abattu à bout portant comme ici).
Le quatuor de chasseur d'hommes vaut vraiment le détour, une gallerie de fous furieux limite plus risibles qu'effrayants. Le baraqué chauve, sorte d'Humungus du pauvre qui semble sortir d'un backroom de province, le richissime dandy qui se déguise en ninja sans oublié d'y ajouter un masque blanc pour le côté chic du carnaval de Venise, le jeunot qui se prend pour un marines mais qui est aussi efficace qu'un bidasse à la sauce Les Charlots et enfin et surtout le chef interprété par l'irremplaçable John P. Ryan.
Habitué à faire dans la surenchère à l'écran (Delta Force 2, Le Justicier Bracque les Dealers,...), ici il semble comme possédé comme un gourou qui serait pénétré (sans préliminaires) par une force cosmique, il se retrouve a attendre dans les arbres que le gibier soit bien fatigué pour le finir en hurlant comme un véritable taré.
Dudikoff et James font ce qu'ils savent faire de mieux, du flingage à tout va et de la tatane là où il faut (et c'est souvent dans la gueule). Bien évidemment notre héros Matt Hunter renversera la table et de proie il deviendra le chasseur. Seul contre tous, il est l'Amérique (bon évidemment c'est le boulot de Chuck Norris ça mais il a pas voulu, il a pas voulu... C'est comme ça).
Le film sera distribué par Vestron Vidéo International et par Delta Vidéo par la suite.
Mon avis sur le film: Peut être celui que j'aime le plus revoir dans la catégorie Cannon Films. Le côté très pessimiste du film tranche avec les productions de l'époque, un héros qui gagne, d'accord, mais à quel prix. Je me souviens avoir tanné mon oncle (qui avait Canal+, le Graal à l'époque) pour qu'il me l'enregistre et quelle joie d'avoir le film avec la jaquette du Télé k7 magnifiée par la superbe affiche. La belle époque!
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