VHS: RELOADED

Un peu de psychologie de comptoir...  "il n'y a rien de plus beau que l'indulgence d'un gamin face à mauvais film. Malheureusement l'enfant, un jour, devient grand est retombe sur le film, qui lui, est resté mauvais... Et là c'est le drame!" . C'est exactement ce que m'inspire ce film que j'ai vu et revu jusqu'à plus soif à l'époque du règne de la VHS.  On retrouve  King Kong  toujours vivant, malgré la scène finale et mythique du film de 1976, mais voilà il faut du sang pour qu'il retrouve sa force. On lui trouve une femelle de même gabarit et évidemment nos deux tourtereaux tombent amoureux. Seulement voilà les humains refusent l'idée et font appel à l'armée. Ça semble débile? Et bien à l'image c'est encore pire!  Le cinéma regorge de films qui ont connus des "suites décevantes":  Speed, Robocop, Conan le Barbare ,... Mais là, ce  King Kong 2  c'est une synthèse! Le gorille, et donc les effets spéciau...

Je me souviens très bien d'un après-midi de vacances scolaires où je traîne dans les allées de mon vidéoclub, je cherche un film pas trop chère (j'ai 10francs en poche pas plus) et je ne trouve pas. Le patron fait du rangement et me propose un film avec  Clint Eastwood  avec une vielle jaquette  Warner Home Vidéo  qui m'avait peu inspiré jusqu'ici. Le film c'est donc  L'épreuve de Force . J'ai souvenir d'une image vraiment pas terrible, j'essaye de stabilisé l'image avec la molette prévue à cet effet en façade de mon magnétoscope, c'est pas terrible mais à cette époque la HD... on y est pas encore!  Et là c'est le choc, un polar très musclé avec un  Clint Eastwood  qui crève l'écran avec une telle décontraction déconcertante même dans les scènes d'action. C'est direct, c'est buriné et ça casse les codes du film hollywoodien habituel de l'époque. Un vrai régal. Évidemment par la suite j'ai enregistré le film lors d...

Dans une époque lointaine, où le magnétoscope devenait le Saint Graal pour les foyers et où les familles le samedi se rendaient dans les vidéoclubs, la vente de la VHS quand à elle n'était pas encore monaie courante.  En effet longtemps les prix demeurèrent très élevés, c'est alors que des distributeurs ce sont spécialisés dans la VHS à petits prix mais ce qui impliquait que les titres dans leurs catalogues n'étaient pas des grands classiques et encore moins des films récents. Pour palier à cette faiblesse ces distributeurs malins (ou peu scrupuleux c'est selon) vont mettre le paquet sur la jaquette en mettant en avant un visuel aguichant mais souvent sans rapport avec le film concerné, retitré le film et créer une accroche exagérée, mettre un résumé parfois totalement hors sujet et même jusqu'à vendre un casting imaginaire.  Le champion toutes catégories dans cette discipline n'est autre que Initial Distribution Vidéo qui déclinera son catalogue sous d'inn...

Difficile est l'évocation d'une enfance cinématographique dans les années 80 sans faire un détour par la trilogie d' Indiana Jones . Personnage emblématique de cette époque, icône de la Pop Culture et un incontournable de nos regrettés vidéoclubs. Il n'était pas rare que votre serviteur se rabatte presque machinalement sur l'un des trois films lorsqu'il fallait loué un film pour un mercredi après-midi entre potes de l'école ou, et même surtout, pour la période de Noël. Une valeur sûre à la location en somme. J'ai le souvenir d'avoir vu pour la première fois   Les Aventuriers de l'Arche Perdue   lors d'une période de Noël où la programmation à télévision permettait de voir ce genre de films. Évidemment grâce à l'enregistrement sur K7 vidéo, dès le lendemain il y avait révisionnage du film tellement j'avais adoré. Pour le   Temple Maudit  ce fut une location dans mon vidéoclub ( première   édition CIC Vidéo ), une K7 tellement usée que ...

Il y a comme ça des films qui surnagent dans ma nostalgie de mes années vidéoclubs : Running Man, Mad Max 2, Fantômes en Fête ,... Et Œil pour Œil en fait parti, j'ai l'impression de connaître par cœur la jaquette chez RCV . Le film en lui-même n'en est pas moins inoubliable, il est le point de départ du mythe Chuck Norris et de sa véritable carrière cinématographique à venir. La filmographie de le star jusque-là ne m'a jamais bouleversé. Des films pas franchement marquants, ce qui est drôle c'est que ces huit films sont avec un Chuck Norris  au mieux à moustache ! Tout les codes sont là: le héros quasi invincible (même si ici il garde un côté humain qui peut être blessé, ce n'est pas encore le super-héros de Invasion USA ), le digne représentant de l'Amérique profonde (protecteur de sa famille, armé pour défendre sa maison, buveur de bière à toute heure,...) et ajoutez à cela que nous sommes ici au Texas et vous avez donc un cow-boy qui est en plus  Chuck...

Ce film est généralement considéré comme "LA"  référence en matière de film d'action dan s les années 80, avis que je partage tout à fait même si pour moi  Cobra, Piège de Cristal  et  L'arme Fatale  sont tout aussi représentatifs. Mais il est vrai que ce  Commando  est limite "hors sol" à bien des égards! J'ai souvenir d'une VHS très souvent louée au videoclub et par la suite une cassette enregistrée sur  Antenne 2  avec la signalétique d'époque pour la violence.  On y trouve une surenchère dans l'action qui frise la "folie cinématographique". Des répliques si cinglantes, si directes et si rapides quelles semblent calibrées dès le départ pour la bande annonce du film.  D'innombrables faux-raccords (les voitures accidentées et qui redeviennent neuves d'un plan à l'autre, les mannequins en mousse très reconnaissables à l'écran, la mitraillette du héros qui se recharge comme par magie, les "vilains pas beaux"...