ASSASSINS

Fan devant l'éternel de Sylvester Stallone je garde d'autant plus un souvenir tout particulier de l'époque où sort Assassins, cette époque où je me fait au minimum deux séances de cinéma par semaine, où je suis peut-être le meilleur client de mon vidéoclub et où j'use littéralement mon magnétoscope aussi bien pour voir les films que pour les enregistrements. Et donc cette période bien précise de l'acteur qui renaît de ses cendres avec Cliffhanger et qui dégaine films sur films: Démolition Man, L'Expert, Judge Dredd et donc ce fameux Assassins. 

Ce film, au départ prévu pour Arnold Schwarzenegger et Wesley Snipes, permet à Stallone d'avoir un rôle un peu plus profond qu'à l'accoutumée. Même si malheureusement le film est un peut trop orienté vers un action movie classique, il offre quand même des séquences qui reflètent ce que traverse à l'époque Stallone dans sa carrière. On y voit son personnage qui constate qu'il vieilli de plus en plus et qui lutte contre la relève qui veut sa place. 

Le scénario de départ est remanié pour un résultat plus classique afin de satisfaire le plus grand nombre de spectateurs, malheureusement ce choix ne sera pas si judicieux car le film ne sera pas le carton espéré au box-office. 

Le film sera distribué par Warner Home Vidéo comme la plus part des films de la star à cette époque. Il sera réédité à l'occasion de collections et coffrets sur la star. 

Mon avis sur le film:

Malgré ses faiblesses j'ai toujours préféré cet Assassins à L'expert par exemple. Contre toute attente le film est plus intéressant dans les scènes intimistes que dans ses séquences d'action. Antonio Banderas fait merveille en jeune chien fou, Julian Moore est un atout charme évident et Stallone est parfait en tueur mélancolique.