VHS: RELOADED

    Aaaahhh les films de   Jackie Chan   dans le rayon "Karaté" de mon vidéoclub tant regretté! Au milieu des films avec   Bruce Lee , des Ninjas et autres films de kung-fu aux titres parfois étranges et avec des jaquettes intrigantes.  Je me souviens que la quasi-totalité de la filmographie de la star était distribué par  Delta Vidéo , les plus anciens avec un dragon dessiné à côté de son nom, ensuite c'était avec les trois lignes de couleurs qui provenaient du logo de l'époque et enfin les dernières plus modernes. Pour le reste des films les éditeurs étaient le plus souvent  René Chateau, UGC Vidéo  et  TF1 Vidéo . Il y a eu aussi, chez  Delta Vidéo , une collection de ses films avec une jaquette uniforme de couleur rouge avec le boîtier assorti. Si cela était du plus bel effet malheureusement les affiches d'origines avaient disparus pour des photos pas toujours très valorisantes. Par la suite, peu avant la disparition de la VHS, ...

  Extrême Préjudice  entre, à mes yeux, dans la catégorie " chef-d'œuvre qui n'a pas eu le succès qu'il méritait au cinéma mais qui deviendra culte grâce à la VHS ". Le réalisateur  Walter Hill  livre ici son plus beau récital, un opéra violent qui se termine en apothéose. Un final qui n'est que sueur et sang, où le happy-end Hollywoodien de rigueur reste interdit. J'ai souvenir que mon père, fan inconditionnel du cinéma de  Sergio Leone , m'a souvent dit de reprendre le film au vidéo club.  Un film sec et puissant comme un uppercut qui vous laissera KO mais une fois que vous aurez repris vos esprits vous donnera indéniablement l'envie d'y retourner.  Nick Nolte  est un bloc de granite qui traverse le film tel un matador qui ne craint rien ni personne.  Powers Boothe  creve l'écran comme à son habitude mais livre ici sûrement sa meilleur prestation.  Le film sera disponible chez Delta Vidéo et sera réédité dans des collect...

Après son ascension fulgurante en trois films, période abordée déjà sur ce blog , Nicolas Cage s'éloigne de l'Action Movie pur. Après une guimauve Hollywoodienne et un Snake Eyes décevant, pourtant de l'immense Brian De Palma , l'acteur est la vedette du nouveau Joel Schumacher , réalisateur iconique des années 90. Le réalisateur est capable du meilleur ( Génération Perdue, Le Client, Chute Libre ) comme le pire ( Batman & Robin, Le Droit de Tuer ), mais il est surtout capable de sortir des sentiers battus du cinéma Hollywoodien très politiquement correct. Et c'est exactement ce qu'il va faire avec ce 8MM .  Le film se décompose en trois parties, le début de l'enquête d'un détective privé, la descente aux enfers d'un bon père de famille qui découvre les bas-fonds de l'humanité et enfin la croisade punitive du héros. Le film n'hésite pas a montrer ce qu'est la pornographie underground et la cruauté d'un monde où la dépravation rè...

Commencer par le "mythique" troisième épisode de la saga des justiciers, avec le recul, ce n'est pas le meilleur point de départ. Mais en même temps ça permet d'être bien préparer pour voir l' affligeant volet suivant et encore plus pour le pathétique dernier chapitre. Et à contrario, prendre encore plus de plaisir pour découvrir le magnifique film original et être indulgent pour le deuxième tome.  C'est donc avec  Le Justicier de New-York (UGC Vidéo)  que je découvre ce monde où l'immense  Charles Bronson   (qui à cette époque sombre un peu plus dans le minimum syndical niveau interprétation à chaque nouveau film)  est devenu un stakhanoviste du dessoudage de voyous.  Ce volet a la réputation d'être un nanar, ce qui n'est pas faux car la nullité du métrage n'a d'égale que le plaisir qu'il procure. On a limite parfois l'impression d'être devant un   ZAZ (Y a y'il un Pilote dans L'Avion, Top Secret,...)   tellement le fi...