Articles

Affichage des articles du janvier, 2025

RAPID FIRE

Image
Dans la deuxième partie des années 90, comme nous l'avons déjà vu sur ce blog , nos vidéoclubs étaient gavés de films d'action ou le héros lève la jambe en plus d'utiliser son flingue. Don "the dragon" Wilson, Jeff Wincott et autres Lorenzo Lamas  sont les vedettes dans de productions calibrées dès le départ uniquement pour le marché de la VHS. Van Damme , qui est l'origine de cette mode, lui est bien évidemment à l'affiche de films qui ont droits à une exploitation sur grand écran avant le vidéoclub, très peu de films sans la star Belge auront le privilège du grand écran: L'Arme Parfaite avec Jeff Speakman , Best of the Best avec Eric Robert et donc ce Rapid Fire .  Ce privilège n'est certainement pas dû au film en lui-même (scénario très basique et qui donne dans le déjà-vu) mais à sa vedette: Brandon Lee , le fils de l'immense Bruce Lee . Le jeune acteur avait déjà eu l'occasion de se faire une place dans le cinéma d'action avec ...

MAD MAX, La Trilogie en VHS

Image
Que de souvenirs avec ces trois films en Vhs découverts dans le vidéoclub de mon enfance. Les jaquettes d'époque chez  Warner Home Vidéo , l'appellation "version intégrale" du premier opus, les photos des méchants au dos du deuxième épisode et la magnifique affiche du troisième volet.  J'ai commencé par  Road Warrior  (cassette louée par mon frère plus âgé), je me souviens le choc de ce visionnage en toute discrétion car évidemment à cette époque une telle violence m'était interdite. Je dois bien admettre que seule la mort du chien fut insoutenable à mes yeux! Je me rappelle également d'avoir reconnu la voix de  Starsky  et d' Albert  dans  Albator 84  pour le personnage de  Jedediah . L'épisode que j'ai vu ensuite était le  Dôme du Tonnerre , cette fois c'est bien moi qui était à l'origine de la location. Je me souviens d'un immense sentiment de déception qui perdura très longtemps au point de ne pas l'avoir enregistrer lors d...

RISQUE MAXIMUM

Image
1996, la descente aux enfers de Jean Claude Van Damme est amorcée. En pleine addiction avec une vie de couple qui fait la une des magazines people, la star est hors sol et ingérable sur les plateaux. Il persévére tout de même dans son idée de faire venir sur le sol Américain les grands réalisateurs Hongkongais. Après un sucées en demi-teinte avec John Woo et avant le désastre à venir avec Tsui Hark , c'est au tour de Ringo Lam . Ce qui nous amène à ce Risque Maximum .  Un polar musclé qui n'avait qu'un seul objectif: démontré que Van Damme est aussi un acteur (il y a déjà eu une tentative avec Cavale sans Issue ). L'œuvre tente par tous les moyens de ne pas tomber dans le film d'action lambda. L'histoire est travaillée, un casting intéressant et la star ne s'en tire pas si mal. Malheureusement le public ne va pas suivre et les chiffres aux box-office sont décevants. Il faut dire qu'après les énormes succès que sont  TimeCop et StreetFichter , Van Dam...

L'ÉQUIPÉE DU CANNONBALL

Image
On a là ce qui résume parfaitement ce que je peux ressentir aujourd'hui vis à vis d'un film que j'ai adoré étant ado et qui quand je le revois maintenant me fait dire " ah ouais quand même... J'étais vachement indulgent à l'époque!" Je me souviens encore de l'expression attristé de mon père quand il essayait de comprendre ce que je pouvais bien trouver de drôle à ce film. L'équipée du Cannonball  n'est pas un film à vrai dire, c'est plus une suite de scénettes afin que chacune des stars du film puisse faire son numéro. Car quel casting: un  Burt Reynolds  au sommet de sa gloire (il touchera le plus gros cachet à l'époque dans l'histoire du cinéma), une  Farrah Fawcett  plus belle que jamais (malgré un doublage français catastrophique mais on reviendra plus tard sur ce sujet), le duo  Sammy Davis   Jr et  Dean Martin  (pourtant ce dernier fait peine à voir, l'alcool le ronge littéralement),  Roger Moore  qui semble prendre un p...

Le X et la VHS

Image
Tout les ados qui ont déambuler dans un vidéoclub ont vécus ce moment où le regard est attiré comme un aimant puissant vers ce rayon interdit. Souvent dans une pièces séparés ou au minimum délimiter par le mobilier et garnis à son entrée par les fameuses affiches X, "films pour adultes" ou encore "interdit aux mineurs". Dans le vidéoclub de mon enfance ce rayon était situé au sous-sol et après un nombre incommensurable de tentatives avortées quelle victoire en ce jour où j'ai profité, crapuleusement, de la pause cigarette à l'extérieur de l'employé pour profaner ce temple qui m'était interdit. Les films érotiques ou simplement sulfureux étaient noyés aux millieu des films pornographiques. Étrangement je me souviens que dans mon vidéoclub, les films mettant en vedette Ilsa étaient sur les étagères du rayon "aventures", et pourquoi pas après tout? Je me souviens des jaquettes étrangement softs, celles qui étaient truffées de carrés de couleu...

STARFIGHTER

Image
Pour tout gamin qui a g randit dans les années 80, il y a une catégorie de films où on y trouve  Retour Vers le Futur, L'histoire Sans Fin, Tron ,... Ces films où le héros se retrouve propulsé dans un autre univers, où il fini par vivre son rêve où une aventure jusque là forcément irréelle. Il y a un film qui a toute sa place dans cette catégorie, mais il n'a malheureusement pas eu le succès cinématographique qu'il méritait, il a connu un second souffle toute de même grâce à la Vhs et aux vidéo-clubs. Ce film c'est  Starfighter , film qui a véritablement marqué mon enfance. Sur un pitch efficace, linéaire et simple ( je n'ai pas dit simpliste ), un jeune homme du fin fond de l'Amérique adore un jeu sur borne d'arcade,  Starfighter . Un soir il découvre que le jeu est en quelque sorte un "bureau de recrutement" pour une armée qui livre réellement bataille dans l'espace. Il se retrouve dans une base spatiale et découvre que tout ce qui est dans l...