VHS: Delon dans les années 80

"En ce jour où Alain Delon nous quitte, les souvenirs d'enfance refont surface et je me souviens de cette période où les VHS avec la star étaient bien évidemment présentent sur les étagères de mon regretté vidéoclub". 

Le plus souvent elles étaient sous l'effigie René Château Vidéo, comme pour Jean Paul Belmondo. Certains diront que les années 80 ce n'était pas la meilleure période d' Alain Delon, il est certain que cette époque correspond plus à celle il faisait marché à plein rendement la mécanique bien huilée où il était "Delon super-flic" où se héros/voyou qui emballe la belle et jeune femme en danger. Mais ce cinéma, comme je l'ai déjà dit sur ce blog avec Parole de Flic, ce sont des "films témoins" d'une époque révolue. Ce cinéma français où un film se faisait sur le nom d'une star, on va voir le dernier De Funès et pas le dernier Oury, on va voir le nouveau Belmondo et non pas le nouveau Verneuil et bien pour Alain Delon c'est aussi ça et même surtout ça. La star avait même mis le curseur au maximum car il était également producteur mais aussi à l'occasion réalisateur de ses propres films, la définition même du "star système". Un cinéma qui ne fera toujours l'unanimité mais après tout, Alain Delon ne serait il pas Alain Delon sans celà!

Mort d'un Pourri (René Château Vidéo)

Ce film est pour moi le lancement de la "marque Delon" au cinéma, le personnage traqué, toujours sur le qui-vive et rendra coups pour coups. Sur fond de complot politique Delon se pose en héros intègre et intransigeant. 

Un très bon polar à la française sublimé par la caméra de Georges Lautner et les dialogues de Michel Audiard.

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3 hommes à Abattre (René Château Vidéo)

La star peaufine encore un peu plus le "système Delon", qui n'a qu'un objectif: le mettre en valeur en toutes circonstances. Ici il est le héros sombre et magnifique contre les autres, en quelque sorte un parallèle avec ce que vit l'acteur à l'époque: la star Delon contre les méchants critiques du cinéma. 

Un film pessimiste maîtrisé jusqu'à la dernier seconde.


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Pour la Peau d'un Flic (René Château Vidéo)

Devant et derrière la caméra Delon est sur orbite, il est tout puissant et omniprésent. L'intrigue, le casting et même la musique tout est fait pour que la star soit glorifié. Encore une fois il est un héros qui dénoue toutes les machinations, se sort de tout danger et le mâle irrésistible pour toute femme qui se respecte. 

Un polar étrange qui oscille entre noirceur et un certain humour, mais ça fait le job!

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Le Battant (René Château Vidéo)

Deuxième réalisation de la star, beaucoup de ressemblance avec le film précédent. Trop même, pas d'originalité et une impression que le film ne décolle jamais. La "machine Delon" se fatigue pour ne pas dire autre chose. On sent que l'acteur pense qu'il suffit qu'il soit à l'écran pour qu'un film fonctionne. 

Peu de choses a retenir de ce film, l'ennui domine de bout en bout. 


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Parole de Flic (Carrere Vidéo)

En perte de vitesse au box office Delon décide de musclé son jeu et faire un peu plus dans la cascade... bref la recette de son ami Belmondo

Mon avis sur le film ici.


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Ne réveillez pas un flic qui dort (UGC Vidéo)

Le polar de trop, comme pour Belmondo avec Le Solitaire, les années ont passées et Delon ne le comprend pas. Rien n'est crédible et c'est même parfois gênant. 

La rencontre Delon/Serrault aurait dû faire date dans l'histoire du cinéma, malheureusement ici ce n'est pas pour les bonnes raisons. 


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