Difficile est l'évocation d'une enfance cinématographique dans les années 80 sans faire un détour par la trilogie d'Indiana Jones. Personnage emblématique de cette époque, icône de la Pop Culture et un incontournable de nos regrettés vidéoclubs. Il n'était pas rare que votre serviteur se rabatte presque machinalement sur l'un des trois films lorsqu'il fallait loué un film pour un mercredi après-midi entre potes de l'école ou, et même surtout, pour la période de Noël. Une valeur sûre à la location en somme.
J'ai le souvenir d'avoir vu pour la première foisLes Aventuriers de l'Arche Perduelors d'une période de Noël où la programmation à télévision permettait de voir ce genre de films. Évidemment grâce à l'enregistrement sur K7 vidéo, dès le lendemain il y avait révisionnage du film tellement j'avais adoré.
Pour leTemple Maudit ce fut une location dans mon vidéoclub (premièreédition CIC Vidéo), une K7 tellement usée que la scène de la fuite en wagon dans la mine était quasi illisible... pour mon plus grand désespoir. J'avoue que le côté sombre de cette épisode m'avait un peu refroidie mais là présence demi-lune était plus qu'un point fort pour le film!
En ce qui concerneLa Dernière Croisadec'est au cinéma que j'ai vu le film pour la première fois, il est immédiatement devenu mon opus préféré, il l'est encore aujourd'hui. On retrouve l'ambiance du premier volet avec une légèreté que le précédent avait un peu perdu. J'aime aujourd'hui voir les aventures ainsi: le 2, le 1 et le 3. Ce qui est bien plus logique au niveau de la chronologie des évènements. Le duo Ford/Connery fait merveille et le charme encore malgré les années et les visionnages.
La sortie en Vhs du troisième épisode a permis l'édition d'un coffret étoiles "finition or" qui fut un magnifique cadeau à l'un de mes anniversaire début des années 90. Il y a eu évidemment plusieurs éditions avant cela.
Mon avis sur les films:
Les Aventuriers de l'Arche Perdue
La naissance d'une icône du cinéma d'aventure, les codes sont déjà là et la scène finale où les Nazis périssent restera un souvenir choc de mon enfance.
Indiana Jones et le Temple Maudit
Comme dit plus haut le côté sombre m'a rebuté mais avec le temps le film est devenu une évidence, au même titre que le premier volet.
Indiana Jones et la Dernière Croisade
Tout est parfait, le casting (Sean Conneryest irrésistible), la jeunesse du héros et ce final en apothéose.
Mise à jour au 22/11 Merci, merci infiniment pour vos messages d'encouragements et de soutiens, ici et sur BLOCKBUSTER. Je mesure combien mon blog est apprécié et que nous partageons la même nostalgie. Merci tout particulièrement à Jackie de BLOCKBUSTER qui sait à quel point c'est douloureux de voir son blog visé par la malveillance de certains. Surtout avec l'investissement que cela demande. C'est pourquoi je vais suivre son conseil et écouter vos encouragements et reprendre la barre. Je ne vais quand même pas abdiqué devant des "bas du front" qui vivent dans la frustration et le besoin de dire aux autres ce qu'ils peuvent faire ou pas. Le blog reprendra vie dès la semaine prochaine. Merci encore à vous, VHS forever! VHSboy ______________________________ C'est avec tristesse et colère que j'écris ces quelques lignes. Mon blog est sous le coup d'un signalement (d'un de ses lecteurs, habitué, occasionnels ou de passage je ne sais pas). E...
Producteurs et réalisateurs dans le cinéma indépendant, Richard Pepin et Joseph Merhi fondent en 1989 la PM Entertainment . Cette société de production n'a qu'un objectif: surfer sur le succès de la VHS à travers le monde et s'appuyer sur le succès grandissant du Direct to Vidéo (films produits dès le départ uniquement pour le marché de la VHS) qui inondera bientôt les vidéoclubs. Après un démarrage en douceur, avec des titres qui malheureusement ne seront pas toujours distribués en dehors des States, la firme se spécialisera très vite dans le film d'action et ne restera pas indifférente au succès fulgurant de Jean Claude Van Damme . Ainsi la PM sera dans les starting-blocks pour fournir aux clients des Vidéoclubs des substituts à la " star Belge" et des films axés eux-aussi sur le kickboxing. A peine auréoler du succès des trois volets de la franchise Bloodfist que Don "the dragon" Wilson se...
Ce film est tout simplement pour moi la quintessence même du chef-d’œuvre cinématographique. Le grand Clint Eastwood réussi un double tour de force, le premier est de remettre au goût du jour le western qui à cette époque n'est plus à la mode (ou uniquement pour de trop rares exceptions) et enfin est surtout faire tenir un scenario tout ce qu'il y a de plus linéaire (limite il pourrait faire l'objet d'un téléfilm lambda ou d'un direct'video) sur plus de 2 heures. Rédemption, absolution et même résurrection, autant de thèmes abordés par les trois personnages principaux ( Eastwood donne des rôles en or à Freeman et Hackman ). Au même titre que Million Dollars Baby et Gran Torino (trois films, trois bombes cinématographiques signées Eastwood ), la musique est tellement enivrante que lors de certaines séquences on pourrait se dire que le grand Clint c'est dit «j’enlève les dialogues là... pas bes...
Une nouvelle fois Martin Scorsese nous livre une œuvre majeure du septième art. Remake du film éponyme de 1967 cette nouvelle version vous plonge dans un univers malsain, étouffant et inhabituel pour une production Hollywoodienne de cet acabit. La prestation magistrale de Robert de Niro n'eclipse heureusement pas un casting impressionnant: Nick Nolte , Jessica Lange , Juliette Lewis , Grégory Peck et Robert Mitchum (qui étaient tous deux déjà présents dans la version originale). Le réalisateur parvient à transmettre le sentiment de danger et de peur au spectateur, on ressent jusqu'à l'atmosphère étouffante de la région des marées de la Caroline du Nord. A sa sortie le film, qui sera tout de même un succès commercial, déclenchera une certaine controverse sur la violence quasi permanente et certaines scènes où la sexualité est abordée sous un prisme malsain. De plus certains choix esthétiques du réalisateu...
Delta Vidéo fut l'un des éditeurs les plus prolifiques de l'époque où le vidéo club était roi. Car cet éditeur c'était spécialisé très vite dans les séries B, dans les direct'video (films produits dès le départ pour ne pas connaître le grand écran et être calibré directement pour le marché de la VHS) et dans les séries Z aussi quelques fois, le catalogue était donc très fourni. LIEN BLOCKBUSTER L'éditeur fut celui qui révéla une grande partie de la filmographie de Jackie Chan et il fut également distributeur, très souvent, des productions Cannon films . Delta Vidéo ce fut surtout à une époque, la mienne, l'écurie de Van Damme à ses débuts. Ce temps où sur une étagère il y a avait 5 à 6 exemplaires du dernier film de la star pour pouvoir satisfaire la demande le week-end car tout le monde voulait voir le dernier Van Damme . Enfin, jusqu'à l'avènement du DVD l'éditeur gardera dans son catalogue la trilogie des Rambo . Delta Vidéo...
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