ON L'APPELLE TRINITA
1970, le western spaghetti amorce sa mutation, après des œuvres crépusculaire où un héros solitaire massacre ses ennemis au nom d'une vengeance ou de la justice qui font de lui un verritable artiste de la mort ("Django", "l'Homme à l'harmonica", "Sartana", "Silence",...). C'est même un véritable virage qui va s'opérer, après le pessimisme permanent et la violence à l'état brut, c'est maintenant la comédie qui va devenir la colonne vertébrale du genre. Et ça commence avec On l'appelle Trinita.
Le duo Bud Spencer et Terence Hill, qui a déjà cohabiter à trois reprises (Dieu pardonne... pas Moi!, Les 4 de l'Ave Maria, La Colline des Bottes) sera à l'affiche d'un film réalisé par Enzo Barboni. Deux frères, Trinita et Bambino vont faire hurler de rire des millions de spectateurs à la grande surprise des producteurs. Le film ira jusqu'à bousculer les chiffres au box office des films de Sergio Leone.
Tout est déjà là, le duo qui ne ne peut pas s'entendre, un Terence Hill charmeur qui taquine sans cesse un Bud Spencer bougon au grand cœur et le plus souvent ils vont défendre les plus faibles opprimés par des vilains pas beaux bas du front (L'Agence tout Risque à eux deux en somme). Il y aura évidemment une suite direct au film, mais c'est bien celui-là que je préfère (et au reste de la filmographie à venir du duo, à l'exception peut-être de Deux Super-Flics), je peux revoir et revoir la scène où Terrence Hill dévore le plat de haricots au début du film.
Les bagarres sont aussi très réussies avec le mythique coup de poing massue de Bud Spencer.
Le film sera distribué par Thorn Emi Vidéo.
Mon avis sur le film: Sûrement l'un des films pour la famille les plus loués pour les weekends. Mon père, fan devant l'éternel de Il Était une Fois dans l'Ouest et du cinéma de Sergio Leone en général, était le plus critique à la maison mais comme nous il succombait aux facéties du duo. Intemporel !
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