LE JUSTICIER DE NEW-YORK

Commencer par le "mythique" troisième épisode de la saga des justiciers à la sauce Cannon Films, avec le recul, ce n'était pas le meilleur point de départ. Mais en même temps ça m'a permis d'être préparé pour voir l'affligeant volet suivant et encore plus pour le pathétique dernier chapitre. Et à contrario, prendre encore plus de plaisir pour découvrir le magnifique film original et être indulgent pour le deuxième tome. 

C'est donc avec Le Justicier de New-York (UGC Vidéo) que je découvre ce monde où l'immense Charles Bronson (qui à cette époque sombre un peu plus dans le minimum syndical niveau interprétation à chaque nouveau film) est devenu un stakhanoviste du dessoudage de voyous. 

Ce volet a la réputation d'être un nanar, ce qui n'est pas faux car la nullité du métrage n'a d'égale que le plaisir qu'il procure. On a limite parfois l'impression d'être devant un ZAZ (Y a y'il un Pilote dans L'Avion, Top Secret,...) tellement le film ressemble à une parodie du cinéma hollywoodien de l'époque. 

La marque de la Cannon oblige, ça sent le bricolage à tout les étages pour pallier le manque de budget, le scénario qui tient sur un post-it et la star qui ne semble même pas comprendre ce qui se passe autour de lui.

Mon avis sur le film:

C'est très linéaire et même simpliste, "je suis un spécialiste du nettoyage de quartier en ce qui concerne la racaille, je débarque dans un coin où la criminalité règne, j'entre en action et je repart avec la satisfaction du devoir accompli." Que demander de plus quand la magnifique affiche du film vend déjà du rêve! Ça peut se résumer ainsi: ça va être débile, on s'en doute et on est pas déçu.


Le + VHS:
Petit retour sur la "franchise du Justicier" qui n'aurait jamais vu le jour sans les irrécupérables cousins Golan & Globus. Le premier volet produit par Dino De Lorentiis fut un vigilante movie très respectable même si à son époque il fit polémique, en cause le sujet traité: se faire justice soi même. 


C'est là qu'intervient la Cannon avec ses gros sabots, 8 ans ont passés et Charles Bronson négocie mal le virage que prend sa carrière au début des années 80. Golan & Globus lui propose de reprendre le rôle du justicier pour une suite qui multiplie par 10 la violence du premier volet. La "signature Cannon est deja là: toujours plus dans l'extravagance pour palier le manque de budget et d'originalité. 


Après un 3eme volet vu plus haut qui ne cherche même plus a être respectueux avec l'original, nous retrouvons là pour Le Justicier Braque lles Dealers (sic) la fameuse recette de la Cannon
- une vedette qui assure le minimum syndical 
- un scénario qui tient en trois lignes
- de l'action non-stop
- des invraisemblances à tout les étages


En ce qui concerne le dernier volet, je vais être tout à fait franc, je n'ai jamais fini le film. C'est navrant au niveau de l'intrigue, les enjeux sont aux abonnés absents et le pauvre Charles Bronson fait peine à voir tant il semble très fatigué. Pour la petite histoire le film sortira sous les couleurs de la firme 21st Century que dirige Menahem Golan après la disparition de la Cannon. 


Les documentaires
sur la Cannon 

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