Charles Bronson fut l'un des plus grands acteurs à Hollywood, au même titre qu'un Steeve McQueen, un Robert Redford ou autre Paul Newman, son nom en haut de l'affiche suffisait a ce qu'un film attire les foules.
Il Était une Fois dans L'Ouest, Mr Majestyc, Un Justicier dans la Ville,... autant de grands classiques qui traverseront encore longtemps l'histoire du cinéma. Mais il faut bien admettre que la filmographie de l'acteur prendra un tournant beaucoup moins glorieux sur sa dernière partie mais qui fera la joie des clients de nos chères vidéoclubs.
En perte de vitesse au box-office, l'acteur c'est enfermé dans un rôle de héros taciturne et solitaire qu'il répète de films en films, il doit se rabattre sur des productions aux budgets moins élevés. La Cannon Films excelle dans ce domaine et les cousins Menahem Golan et Yolan Globus vont voir là une opportunité certaine pour que le grand Chuck Norris ne soit plus l'unique tête d'affiche de la firme.
Mais signalons tout de même qu'à l'orée des années 80 l'acteur sera la vedette de deux films plus qu'honorables, Chasse à Mort où il retrouve Lee Marvin et L'Enfer de la Violence. Il est amusant de remarquer que ces deux films ne sont pas produits par la Cannon Films.
C'est avec la suite d'un de ses plus grands succès que la Cannon Films attire la star, remettre dans la rue Le Justicier fait office de scénario. Le film est encore plus violent que le premier, une scène de viol plus qu'explicite donne le ton dès les premières minutes, et les exécutions sommaires sont démultipliées. Le succès est là, à tel point que Golan & Globus ne lâchent pas le filon. Un troisième épisode donne encore plus dans la surenchère avec un Bronson aussi monolithique qu'un bloc de granite et qui dessoude du loubards à la chaîne et un quatrième épisode qui confirmera que l'acteur ne semble plus du tout concerné par ce qu'il tourne.
Jusqu'à la fin des années 80 l'acteur ne cache même plus son manque d'implication avec les cinq autres films produits par la Cannon. Seul, peut être, La Loi de Murphy surnage, un bon polar inhabituellement pessimiste. Pour le reste Bronson promène sa nonchalance avec des rôles similaires dans des films calibrés pour la star. Amusant de voir que 10 to Midnight sera distribué en France sous le titre Le Justicier de Minuit histoire de faire croire aux plus crédules quie le film est nouveau volet de la saga Death Wish.
Retour sur la catégorie "DTV" Direct to video (films produits dès le départ pour le marché de la VHS en location et à la vente), Zoom sur les films d'action tendance arts martiaux des années 90 (genre très populaire dans nos vidéoclubs après la fulgurante ascension d'un certain Van Damme ) qui selon moi sortaient du lot et qui étaient limite de bonnes surprises une fois dans la magnétoscope. White Tiger - 1996 - Pathé Vidéo Gary Daniels fut l'un des piliers du genre qui nous intéresse aujourd'hui, il a même à son palmarès des titres très peu reluisants devenus cultes avec le temps ( Capital Punishment, Ken le survivant, Reptilicant ,...). Néanmoins un des ses films m'avait laissé un assez bon souvenir, White Tiger où il partage l'affiche avec le fameux Cary Hiroyuki Tagawa dans son numéro habituel ( Mortal Kombat , Soleil Levant, Dans les Griffes du Dragon Rouge ,...) et Julia Nickson-Soul ( Rambo 2, Si...
Après un démarrage fulgurant, avec des films devenus de grands classiques, Subway , Highlander et autre Greystoke , Christophe Lambert va très vite faire de mauvais choix ou manqué de chance en ce qui concerne sa filmographie. C'est avec la suite du cultissime Highlander que l'acteur commence sa descente aux enfers du box-office. A partir de là ce ne sera le plus souvent que des séries B, des productions qui n'ont pas les budgets de leurs prétentions et souvent des films dès le départ calibrés pour le marché de la VHS. Ce n'est qu'à de très rares exceptions que Christophe Lambert sera la vedette de films honorables: La Proie , Max et Jérémy ou encore Nirvana . Pour le reste c'est une liste interminable de films navrants et parfois même gênants. Je reviens ici sur les films qui m'ont marqués à l'époque des vidéoclubs, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Highlander, Endgame Si il bénéficier...
Dans les années 90 TF1 décide de consacré la case du samedi en deuxième partie de soirée à la diffusion de téléfilms américains ou de direct to video qui foisonnent dans nos vidéoclubs. La programmation Hollywood Night se concentre sur les films d'action, polars et thrillers sulfureux. TF1 oblige, on retrouve très souvent les titres édités en VHS par TF1 vidéo et à cette époque sur la chaîne une série TV cartonne, Le Rebelle avec Lorenzo Lamas . Ce dernier est justement la star d'une multitude de DTV, alors la chaîne va lui faire la part belle dans sa programmation. Festival Lorenzo Lamas LIEN BLOCKBUSTER Festival Mathias Hues LIEN BLOCKBUSTER Les autres gros bras et spécialistes du coup de tatane bien placé ne seront pas en reste. Plusieurs fois il m'est arrivé de me dire "mais ce film d'action je l'ai vu dans mon vidéoclub ou pas?!?" Et oui car TF1 avait souvent l'habitude de programmer les films avec un retitrage. Je n'ose croire que c...
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