VHS: RELOADED

L'année 1989 sera véritablement un concentré de projets cinématographiques se déroulant dans les fins fonds de nos océans. Bien évidemment l'indétrônable Abyss surnage et on pourrait croire en toute logique que de petites productions vont surfer sur son succès. Et bien non, elles vont même précédaient le chef-d'œuvre de James Cameron . Ainsi MAL: Mutant Aquatique en Liberté , Lords of the Deep et enfin Léviathan sortent quelques mois avant Abyss mais ne rencontrent pas le même succès. C'est en VHS et donc dans nos vidéoclubs qu'ils connaitront une seconde carrière.  C'est sur Léviathan que je vais m'attarder précisément, c'est le seul qui m'a le plus marqué à l'époque, son histoire simple ( je n'ai pas dit simpliste) et linéaire, ses effets spéciaux acceptables et surtout son casting étaient autant d'atouts indéniables à l'époque. Que les choses soient claires, si Léviathan n'a pas pû être une déclinaison de Abyss (puisque

Je me souviens très bien que durant mes années collège et lycée, il y a avait deux clans: les fans de Star Wars et ceux de Star Trek . Avouons-le, les "Trekkies" étaient tout de même minoritaires! Si les aventures de Luke Skywalker et d' Obi-Wan ont toujours étaient incontournables dans ma vie de jeune cinéphile, j'avoue que celles de Spock et du capitaine Kirk ont bien plus tard connues plusieurs visionnages et enregistrements sur mon regretté magnétoscope.  Je n'ai pas découvert l'univers Star Trek avec le premier film de 1979, non, j'ai des souvenirs vagues de la série originale diffusée le dimanche après-midi (à la même époque que Starsky & Hutch et les émissions de Jacques Martin ). Plus tard c'est lors d'un passage à la télévision de A La Recherche de Spock que mon intérêt pour la franchise Star Trek commença. J'avais trouvé le film passionnant, surtout les fameux méchants Klingons , mais j'avais le sentiment d'avoir

Après Tonnerre qui se prend pour Rambo et l'inégalable Robowar qui fait comme si Predator n'avait jamais existé, tir groupé sur les autres champions de la catégorie. On commence avec Les Exterminateurs de l'An 3000 qui est peut-être celui qui pille le plus Mad Max 2 et dieu sait qu'il ne sera pas le seul, la liste de films post-apocalyptique qui loucheront sur le chef-d'œuvre de Georges Miller est longue comme le bras!  Même canevas ou presque que son modèle: des survivants de la bombe atomique, des bandes sauvages armées, un héros,... Seule différence, ce n'est pas le pétrole mais l'eau qui l'objet de toutes les convoitises. Si, si croyez moi, ça change tout! __________________ On revient sur The Babarians déjà évoqué sur ce blog , un enfant arraché aux siens par un tiran sanguinaire va en faire un guerrier qui finira par se retourner contre lui une fois adulte... Bon ça c'est le pitch de Conan le Barbare , non ici c'est complètement diff

"En ce jour où Alain Delon nous quitte, les souvenirs d'enfance refont surface et je me souviens de cette période où les VHS avec la star étaient bien évidemment présentent sur les étagères de mon regretté vidéoclub".   Le plus souvent elles étaient sous l'effigie René Château Vidéo , comme pour Jean Paul Belmondo . Certains diront que les années 80 ce n'était pas la meilleure période d' Alain Delon , il est certain que cette époque correspond plus à celle il faisait marché à plein rendement la mécanique bien huilée où il était " Delon super-flic" où se héros/voyou qui emballe la belle et jeune femme en danger. Mais ce cinéma, comme je l'ai déjà dit sur ce blog avec Parole de Flic , ce sont des " films témoins" d'une époque révolue. Ce cinéma français où un film se faisait sur le nom d'une star, on va voir le dernier De Funès et pas le dernier Oury , on va voir le nouveau Belmondo et non pas le nouveau Verneuil et bien pou

Fan devant l'éternel de Sylvester Stallone je garde d'autant plus un souvenir tout particulier de l'époque où sort Assassins , cette époque où je me fait au minimum deux séances de cinéma par semaine, où je suis peut-être le meilleur client de mon vidéoclub et où j'use littéralement mon magnétoscope aussi bien pour voir les films que pour les enregistrements. Et donc cette période bien précise de l'acteur qui renaît de ses cendres avec Cliffhanger et qui dégaine films sur films: Démolition Man , L'Expert , Judge Dredd et donc ce fameux Assassins .  Ce film, au départ prévu pour Arnold Schwarzenegger et Wesley Snipes , permet à Stallone d'avoir un rôle un peu plus profond qu'à l'accoutumée. Même si malheureusement le film est un peut trop orienté vers un  action movie classique,  il offre quand même des séquences qui reflètent ce que traverse à l'époque Stallone dans sa carrière. On y voit son personnage qui constate qu'il vieilli de plu

Après que Tonnerre (sous Rambo assumé) est ouvert ce sujet du clonage à l'extrême en VHS, place maintenant au champion toute catégorie, le mètre étalon, celui qui fait tout comme son grand frère sans en avoir les moyens! L'incontournable Robowar .  « Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence » 1987 John McTiernan livre au monde entier un film qui entrera dans l'histoire du cinéma, Predator où Schwarzenegger affronte un extraterrestre qui utilise notre belle planète pour une scéance de chasse à l'homme en pleine jungle. Comme nous l'avons vu sur ce blog, en toute logique la VHS connaîtra une belle carrière sur les étagères de nos vidéoclubs. Mais un jour débarquera un film avec une jaquette curieusement similaire (même typographie pour le titre, héros avec une pose plus que proche de celle qu'avait notre culturiste Autrichien, et au dos