LE JUSTICIER DE MINUIT
Si on évoque la Cannon Films, on en revient immanquablement à l'acteur Charles Bronson. Comme nous l'avons déjà vu ici la dernière partie de carrière de la star est assez décevante, mais il faut bien reconnaître que Charles Bronson sera un pillier de nos chères vidéoclubs (Protection Rapprochée, La Loi de Murphy,...) et donc Le Justicier de Minuit produit justement par la Cannon.
Évidemment le titre Français (10 to Midnight en réalité) tente honteusement de faire le lien avec la série de films où Bronson impose sa justice avec des méthodes expéditives. Mais il faut admettre que le personnage qu'il interprète ici n'est pas très différent, un flic tenace qui n'hésite pas à transgresser les règles pour mettre hors d'état de nuire un tueur en série.
Scénario basique vu et revu, mais il sort tout de même du lot, non pas par ses qualités non non il possède un cachet particulier par certaines idées pas toujours très fines. Le tueur déjà, avec ses pulsions sexuelles, lorsqu'il chasse et tue ses victimes il se met nue au préalable, ce qui complique le côté discrétion mais bon la folie à ses raisons... Non, là où il manque de discernement c'est quand il se rend dans l'appartement de sa dernière victime pour récupérer son journal intime, en plein jour il s'y rend à poil, pourquoi ça on ne le sera jamais!
Malgré son attitude même au naturel (celui que ne voit pas qu'il est totalement barré est aveugle) et le nombre incroyable d'éléments concordants contre lui, et bien Charles Bronson va devoir tout de même fabriquer une fausse preuve pour le mettre derrière les barreaux.
Il y a aussi le formidable, et tellement pratique, concours de circonstances qui fait que Charles Bronson enquête sur tueur en série dont la dernière victime était l'amie d'enfance de sa fille qui va évidemment devenir la prochaine proie du malade. Pourquoi se compliqué la vie?!?
Le film sera distribué par Philips, Carrère Vidéo et enfin par Delta Vidéo.
Mon avis sur le film: Un polar comme la Cannon savait en faire, avec une violence habituellement gommée qui est ici parfois très explicite. Un Charles Bronson tout puissant qui promène sa nonchalance sur 1h40 pour évidemment mettre en application sa justice à la fin, l'Amérique est sauvée!





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